Pour dénoncer la façon dont les puissants de nos sociétés peuvent utiliser le vêtement pour contrôler la population, Alessandro Michele a ouvert son défilé sur des looks aseptisés à base de vêtements utilitaires, d’uniformes et de camisoles de force, qui ne seront pas vendus.
Après cette prise de position, la présentation de la nouvelle collection a commencé : 89 hommes et femmes portant des looks influencés par l’idée d’une mode libre comme celle des années 90 et exprimant une attitude sexy sans agressivité. Parmi les pièces phares, citons les robes longues en dentelle transparente et au décolleté profond évoquant la lingerie, les jupes ajustées et subtilement fendues, les longs gants en latex, ou encore l’association d’un pantalon en velours et d’une chemise en mousseline plissée avec une étonnante traîne flottant dans le dos. Les accessoires ont été inspirés par les racines équestres de la Maison : sacs à main et pantoufles pointues ornés du détail Mors, modèles tenant à la main des cravaches « comme s’ils quittaient le centre équestre », pour reprendre les mots d’Alessandro Michele. Sur les bras et les poignets des modèles, on retrouvait les étuis spécialement conçus pour accueillir les rouges à lèvres Gucci Beauty. La collection est fidèle à la phrase sur laquelle s’est achevé le défilé, « La mode est un espace d’auto-affirmation poétique où le désir d’être soi-même peut s’exprimer ».
En savoir plus
^
Lien copié dans le presse-papiers.